mercredi 24 février 2016

Aux amis des bêtes (suite)

J'en ai entendu parler aux infos hier matin dès le réveil, et depuis cette vidéo qui tourne en boucle... J'avais envie de dire "âmes sensibles, s'abstenir" mais non : ouvrez-les yeux et prenez conscience des horreurs que nous cautionnons :



Oui, c'est un abattoir bio m'a-t-on bien sûr fait remarquer. Je dirais même plus : "c'est un abattoir". C'est en France, à Vigan.

Foer en parle dans son livre (voir ici), et il se penche sur le cas des Etats Unis. Il dit aussi que ces pratiques sont les mêmes partout, que les abattoirs font perdre la tête aux personnes qui y travaillent... Comment garder la tête froide en pataugeant dans le sang et les boyaux toute la journée ? Je ne les excuse pas mais ne pourrait-on pas envisager de faire autrement ?

Tristement vôtre,
xxx


mardi 16 février 2016

Aux amis des bêtes !



Mon petit nuage jusqu'ici était pourtant bien confortable...


Deuxième livre, deuxième claque :

Ouch ! Ça fait mal ! Jonathan Safran Foer arrive au but en "douceur" et en soulevant les bonnes questions. 

Tout le monde se doute qu'il y a un problème. Personne ne veut réellement en parler tellement c'est dérangeant, ça fait désordre pendant les dîners. Et puis, la viande, c'est bon, avouons-le ; c'est lié à plein de souvenirs : je pourrais parler des heures du pot-au-feu de ma grand-mère... Et puis ces végétariens, quels rabat-joies ...

Soit, voilons-nous la face, et remontons sur notre nuage...
 
Arrêtons les paradoxes une seconde voulez-vous ? Comment prétendre aimer les animaux et payer d'autres personnes pour les torturer ? J'ai écrit "payer d'autres personnes", oui. Comment pensez-vous que ce joli steak saignant a atterri dans votre assiette ? J'ai écrit "torturer" aussi. Il n'y a pas d'autre mot. J'explique :
Quel terme emploierions-nous s'il s'agissait d'humains ? Entassés (imaginez une rame  de métro bondée...dans laquelle vous habiteriez), nourris avec des aliments que leur corps ne peut supporter, souvent blessés ou malade (malades ? pas grave, on a des tas d'antibiotiques !), vivants bien au chaud sur leurs excréments à l'abri de la lumière du jour, "jetés" dans des machines, pour commencer à être découpés, souvent à peine morts (ce qui ne sous-entend pas : encore vivants), pour pourvoir à notre "bien-être" alimentaire... Croustillant ce poulet, n'est-ce pas ? 


C'est vrai, Foer parle surtout de l'Amérique, où plus de 99% des poulets sont issus de l'élevage industriel. Et chez nous ? Une grande marque d’œufs industriels a récemment fait retirer du web une vidéo qui montrait les conditions de vie de ses poules pondeuses... La prairie était sans doute trop verdoyante... 

Pas le temps de lire ? Allez : 4 min de votre temps pour avoir un petit aperçu :


Vous préférez les cochons ? Une autre vidéo, bien de chez nous cette fois...
Lecture en prévision


En bonus, la douce vie des poussins "non-conformes"

La solution ? Arrêtez de manger tout ce qu'on met dans votre assiette et posez-vous des questions ! Mangez bio, allez visiter les élevages, devenez végétarien que sais-je ? Le choix vous appartient... leurs vies aussi !


Et bon appétit bien sûr !

xxx
Un (ex) bisounours tombé du ciel

lundi 8 février 2016

Carrot cake se met au vert... Zéro déchet step 1


Premier livre, première prise de conscience :


Avant Béa, j'étais loin d'imaginer la demi-tonne de déchets annuel que je produisais ! Comme je favorisais le carton ou le verre la plupart du temps, ça n'était pas bien grave... Ça, c'était avant...Avant que je prenne conscience que tous ces emballages et déchets jetables ne se recycleront jamais vraiment, et que leur production pollue elle aussi. 

A la base :
Je me croyais déjà éco-responsable : lingettes lavables pour changer ma fille, cotons lavables pour le démaquillage, le tout fabriqué en matières bio et en France (dispos ici), idem pour le débarbouillage de la demoiselle. Pour la maison, un faux Swiffer lavable, et des carrés en microfibre pour les vitres et miroirs ; je n'utilise plus de produit lave-vitres depuis longtemps, je fais mes courses dans un sac cabas.

Sauf que :
Mes poubelles étaient toujours remplies à la fin de la semaine ! Alors, j'ai eu envie d'en faire plus, même si je ne suis pas sûre qu'on pourra passer au Zéro Zéro (je ne me vois pas faire mon khôl en pilant des amandes brûlées...). En tout cas, j'aime bien l'idée de ne plus descendre les poubelles et de faire quelques économies ! J'ai donc procédé à plusieurs changements, en essayant d'adopter les préceptes du livre : "Refuser, Réduire, Ré-utiliser, Recycler, Composter) 

Les changements :
- la coupe menstruelle : adieu protège-slips, serviettes H et tampons (oui-oui, tout ça en même temps !)Welcome les Anglais 2.0  ! Et je ne vous parle pas du gain de place dans ma salle de bain ! Facile à mettre, à désinfecter, à ranger, elle sait se faire plus discrète qu'un tampon. Bilan : une révolution !
- la yaourtière : très simple d'utilisation, mais je n'ai pas encore trouvé LA recette miracle qui me plait et (surtout) qui plait à l'Homme. Pas de problème de texture, les pots sont jolis, faciles à ranger (ils sont carrés), et elle travaille la nuit pour moi. J'ai pris quelques recettes ici . Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? J'ai essayé : le citron (NE PAS garder les zestes...), le sirop de citron maison (le yaourt flotte au dessus...), le biscuit rose de Reims (mouais) et la purée d'amande. Bilan : peut mieux faire (si vous avez des recettes à me conseiller, je suis preneuse !)
- les sachets tissus (pour remplacer les sachets papiers pour les fruits et légumes) : super, sauf que (oups !) j'ai brodé des petites choses mignonnes dessus, sans penser que l'Homme pourrais être amené à faire les courses. Seul. Enfin, avec sa virilité. Bilan : faire des sachets neutres...
- l'Oriculi (kesako ?) : un petit baton en bambou utilisé par les Chinois et les Japonais, ré-utilisable à vie et qui remplace TOUS les coton-tiges ! Bilan : en période d'adaptation.
- les mouchoirs en tissu : on a fait le tour des grands-parents et on a récupéré des piles de carrés de tissus vintage (et ouais!). Se jettent dans la corbeille à linge une fois utilisés, passent à la machine avec le reste, et un coup de fer à repasser suffit pour les désinfecter. Bilan : adoptés !

Prochaine étape :
Convaincre l'homme de l'utilité de la chose et trouver du vrac notamment. Faire les courses en supermarché est très perturbant (j'ai réussi à , vu que tout y est sur-emballé la plupart du temps (un papier sulfurisé + une barquette carton + un sachet plastique pour une brioche par exemple !). Si je n'ai vraiment pas le choix, je privilégie les produits avec une seule couche d'emballage, sans plastique si possible. Et ça relève du défit !

A bientôt pour la suite et si vous avez des pistes à me donner, n'hésitez pas !
Bisettes

ps : j'ai mis le lien pour acheter le livre sur la Fnac, mais si vous pouvez l'avoir d'occasion, ou vous le faire prêter, c'est encore mieux !