mardi 16 février 2016

Aux amis des bêtes !



Mon petit nuage jusqu'ici était pourtant bien confortable...


Deuxième livre, deuxième claque :

Ouch ! Ça fait mal ! Jonathan Safran Foer arrive au but en "douceur" et en soulevant les bonnes questions. 

Tout le monde se doute qu'il y a un problème. Personne ne veut réellement en parler tellement c'est dérangeant, ça fait désordre pendant les dîners. Et puis, la viande, c'est bon, avouons-le ; c'est lié à plein de souvenirs : je pourrais parler des heures du pot-au-feu de ma grand-mère... Et puis ces végétariens, quels rabat-joies ...

Soit, voilons-nous la face, et remontons sur notre nuage...
 
Arrêtons les paradoxes une seconde voulez-vous ? Comment prétendre aimer les animaux et payer d'autres personnes pour les torturer ? J'ai écrit "payer d'autres personnes", oui. Comment pensez-vous que ce joli steak saignant a atterri dans votre assiette ? J'ai écrit "torturer" aussi. Il n'y a pas d'autre mot. J'explique :
Quel terme emploierions-nous s'il s'agissait d'humains ? Entassés (imaginez une rame  de métro bondée...dans laquelle vous habiteriez), nourris avec des aliments que leur corps ne peut supporter, souvent blessés ou malade (malades ? pas grave, on a des tas d'antibiotiques !), vivants bien au chaud sur leurs excréments à l'abri de la lumière du jour, "jetés" dans des machines, pour commencer à être découpés, souvent à peine morts (ce qui ne sous-entend pas : encore vivants), pour pourvoir à notre "bien-être" alimentaire... Croustillant ce poulet, n'est-ce pas ? 


C'est vrai, Foer parle surtout de l'Amérique, où plus de 99% des poulets sont issus de l'élevage industriel. Et chez nous ? Une grande marque d’œufs industriels a récemment fait retirer du web une vidéo qui montrait les conditions de vie de ses poules pondeuses... La prairie était sans doute trop verdoyante... 

Pas le temps de lire ? Allez : 4 min de votre temps pour avoir un petit aperçu :


Vous préférez les cochons ? Une autre vidéo, bien de chez nous cette fois...
Lecture en prévision


En bonus, la douce vie des poussins "non-conformes"

La solution ? Arrêtez de manger tout ce qu'on met dans votre assiette et posez-vous des questions ! Mangez bio, allez visiter les élevages, devenez végétarien que sais-je ? Le choix vous appartient... leurs vies aussi !


Et bon appétit bien sûr !

xxx
Un (ex) bisounours tombé du ciel

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